Aujourd'hui j'aimerai vous la présentation d'une fleur particulièrement belle qui est produit par un arbre scientifiquement nommé Syzygium aromaticum (L.) Merr. et L.M. Perry et plus connu sous le nom de Giroflier.
Pour la petite histoire, les photos de cet article ont été prise lors de ma visite au Domaine du Café Grillé à Saint-Pierre.
Ici, cela a été une totale découverte dans la mesure où je ne pensais absolument que cet épice que j'utilise de manière ponctuelle dans l'année, pour me préparer ma tisane d'hivers, était le produit d'un aussi grand arbre, ce dernier peut quand même atteindre une vingtaine de mètre d'hauteur.
De plus, l'idée qu'il soit de la même famille que le Jambos ou encore du Jamalac ne m'a jamais traversé l'esprit. Même si aujourd'hui en observant sa fleur, j'ai tout de suite compris ce lien.
Cette espèce a été introduit sur l'île, à la fin du XVIIIème siècle, afin de commencer une nouvelle filière économique à travers la production locales de clou de Girofle. Il faut savoir que cette épice doit être cueilli puis être séché avant sa commercialisation. Ainsi de part son séchage, il offre à l'économie de la Réunion un produit presque non périssable, qui se bonifie avec le temps, qui est aujourd'hui très utilisé à la Réunion.
Mais finalement, cette production ne résistera malgré de belles performances au départ peut-être de part sa mauvaise rentabilité lorsque l'on sait que beaucoup de pays au Nord de l'île la produise et que finalement la production locales étant très certainement trop grande à l'époque pour être vendus sur l'île devait être exporter mais face aux autres pays l'exportation de ce produit n'a pas été un franc succès.
Nous pouvons également supposer que cette production ne s'est pas vu évoluer du fait de la naturalisation de l'espèce sur l'île. Car pour le coup, les locaux peuvent aisément s'en procurer dans la nature, tout en sachant que cette espèce est potentiellement envahissante.
En tout état de cause, une petite production locale subsiste à très petite échelle, qui serait commercialisée sur les marchés forains de l'île, ce qui est loin d'être à l'heure actuelle une filière.
Pour terminer, j'aimerai vous donner quelques utilisations possibles de clou de girofle.
Personnellement, je l'utilise en période hivernale dans ma tisane (à hauteur de deux clous) en l'associant avec la Verveine Citronnelle notamment, pour essayer d'enrayer un petit rhume ou à titre préventif. Je me souviens également que lorsque j'ai souffert d'une rage de dent, on m'avait placé un clou sous celle-ci afin de calmer la douleur. En dernier lieu, il m'est arrivé également de le moudre afin de l'incorporer dans mes sauces qui accompagnent ma viande. Après, il faut savoir que le clou de girofle ne doit pas être consommé en très grande quantité, comme le dit ma grand-mère.
Il semblerait que ce dernier aurait des vertus aphrodisiaques et ils contiendraient une importante quantité d'huile essentielle.
Enfin, il est l'heure pour moi de vous dire "à bientôt" en espérant que cet article ainsi que ses photos vous aient plu.