Aujourd'hui, j'aimerai vous présenter la fleur d'un arbre fruitier que j'apprécie tout particulièrement.
Il s'agit du Jamrosat (Syzygium jambos ((L.) Alston, 1931)) originaire de la région indo-malaise (que je préfère nommée le Jambrosade) et qui est également connu sous le nom de Jamerosa, Jamrosa ou encore Jamrose.
Pour la petite histoire, ces photos ont été prise lors d'une ballade dans la forêt de Basse Vallée à Saint-Philippe, il y a quelques jours.
Avant de commencer, je tiens à préciser que cette dernière est la cousine de la fleur du Jamalac ainsi que du Jambos.
Tout comme ses congénères, cette fleur est produite par un arbre qui peut facilement atteindre une petite dizaine de mètre de haut et a été introduit à la Réunion, au début du XIXème siècle.
A la Réunion, les fleurs et les fruits se succèdent toute l'année, nous offrant alternativement un plaisir des yeux et un plaisir gustatif.
De manière générale, sa présence dans les jardins créoles est de plus en plus rare, nous pouvons émettre l'hypothèse qu'un tel géant dans le jardin, qui produit un fruit que très rarement commercialisé sur l'île représente de plus en plus un inconvénient qu'un réel avantage par rapport à l'espace qu'il demande.
De plus, malgré son goût unique indescriptible, un sentiment de satiété peut vous assaillir après l'ingestion de quatre à cinq fruits, au contraire de la mangue ou du letchi par exemple.
Bien évidemment, j'ai profité de ce temps pour me balader dans la magnifique forêt indigène de Mare-Longue. Où j'ai pu observer toute une population de Syzygium Jambos.
J'ai en effet eu la superbe occasion de me balader de longues heures dans cette localité et même au-delà également.
Puis j'ai également eu de la chance de voir le début de la formation des fruits qui vont succéder à la fleur qui se dépérira au fil du temps.
Pour finir, cette petite présentation, je tenais également à vous informer que malgré sa beauté et son fruit délicieux, le Jamrosat est inscrit dans la liste des espèces envahissantes de l'île au niveau 5 (c'est à dire au plus haut niveau de l'échelle).
Ce qui signifie qu'il a tendance à envahir nos ravines ou nos forêts en imposant sa dominance, ce qui peut évidemment créer un trouble de cohabitation avec nos espèces endémiques protégées par exemple.
Sa prolifération est donc très surveiller par les différents services qui gèrent nos espaces naturels à la Réunion.
Enfin, il est l'heure pour moi de vous dire "à bientôt" en espérant que cet article, ainsi que ses photos, vous aient plu.