Le cocon de la chenille Sphinx à tête de mort.

Sphinx Tête de Mort, Death's-head Hawk-moth, Acherontia atropos (Linnaeus, 1758), Sphinx atropos Linnaeus, 1758, Chenille de la Réunion. — Photo d'un cocon de la chenille Sphinx à tête de mort (Acherontia atropos (Linnaeus, 1758)), non libre de droit c:Scorpio974, prise à Saint-Pierre.

Aujourd'hui, j'aimerai vous présenter une autre phase de la vie du Papillon Sphinx Tête de Mort (Acherontia atropos (Linnaeus, 1758). Il s'agit de sa phase cocon.

Pour la petite histoire, ces photos ont été prises quelques jours après l'observation de la chenille.

Sphinx Tête de Mort, Death's-head Hawk-moth, Acherontia atropos (Linnaeus, 1758), Sphinx atropos Linnaeus, 1758, Chenille de la Réunion, cocon de chenille, cocon — Photo d'un cocon de la chenille Sphinx à tête de mort (Acherontia atropos (Linnaeus, 1758)), non libre de droit c:Scorpio974, prise à Saint-Pierre.

Ce qui est rare ici, c'est le fait que le cocon n'est pas été enterré.

En effet, selon les informations que j'ai pu trouver cette espèce semble très prisée pour établir un élevage et de manière générale les observations établissent que la phase cocon de ce papillon est vécue sous terre.

Ici, ce n'est pas le cas, je suppose que la chenille devait être affaiblie ou peut-être que la terre n'était pas propice à cet effet.

Ici, la chenille se construit un véritable sarcophage qui change de couleur à vu d'oeil.

Il faut tout de même savoir que ses photos ont été prises en l'espaces d'une après midi, pour vous donner un ordre d'idée de la durée de cette transformation.

Nous pouvons, ici observer les débuts des lignes d'un cocon de papillon.

L'envergure de celui-ci est d'environ quatre centimètre.

Le cocon passe ici du jaune pâle à l'oranger brun à une allure folle.

Les lignes sont de plus en plus précises.

L'enveloppe quant à elle à l'air de se solidifier.

En effet, plus le cocon bruni plus ce dernier à l'air plus rigide.

La coloration s'effectue de bas en haut.

De manière impressionnante pour ma part.

Evidemment, comme tous ou presque tous les enfants, j'avais déjà fait l'expérience de capturer une chenille afin d'observer ses phases. Mais jamais je n'ai pu observer la création du cocon. Ici j'ai raté juste le début de la transformation. Alors que pendant mon expérience lors de mon arrivé le cocon était déjà bien formé.

Voici le cocon à quelques heures d'intervalles.

La couleur et l'aspect n'a plus rien à voir avec les premières observations.

Ce cocon est donc parti pour une durée variante d'une à trois semaines avant qu'un papillon se libère de celui-ci.

Tout en sachant que la variation de la durée serait en fonction de la température du sol et de la période de l'année entre autres.

Malheureusement il semblerait que les fourmis présentes au sol n'aient pas été très réceptives à l'idée de cette présence, même temporaire.

Elles se sont introduites dans le sarcophage et se sont nourries de l'individu sans défense, qui se tenait à l'intérieur .

Enfin, il est l'heure pour moi de vous dire "à bientôt" en espérant que cet article ainsi que ses photos vous aient plu, malgré une fin tragique pour l'individu observé.