Aujourd'hui j'aimerai vous faire redécouvrir une espèce. Il s'agit du Caméléon panthère (Furcifer pardalis (Cuvier, 1829)).
Pour la petite histoire, ces photos ont été prises lors d'une ballade près du site de Grande-Anse à Petite-Ile.
Pour commencer, s'agissant de l'espèce il faut savoir que la couleur de l'individu est en fonction de son genre et de sa zone géographique.
Ici de part sa couleur prédominante brune je dirai une femelle de notre île, toute jeune.
De plus, les couleurs de cette espèce varient en fonction de l'environnement , de son état émotionnel, dans la mesure où ces couleurs sont sous le contrôle hormonale, ainsi selon que l'individu est stressé ou non sa couleur différera.
La couleur est également un moyen de communication et de séduction.
Mesurant entre vingt et trente cinq centimètre, la femelle semble moins en clin à être territoriale et plus discrète que le mâle.
Ensuite, je rajouterai que l'espèce est diurne, ainsi il se déplace peu la nuit de part sa vu très amoindri epresque totalement dans la nuit.
A la Réunion,il est protégé par un arrêté de protection datant du 17 février 1989, cela fait donc vingt-ans que ces individus ne peuvent être ni enlever, ni déplacer, ni séquestrer et encore moins tués sur notre île.
J'aimerai également vous notifier que cet ovipare peut pondre jusqu'à cinquantes oeufs après une gestation de quatre années en moyenne.
Il se déplace pour cause de nécessité absolu comme se nourrir ou échapper à un danger entre autres. Ce n'est pas étonnant qu'à la Réunion, il soit surnommé l'Endormi... surtout au vu de sa vitesse de croisière.
Comme vous l'avez surement remarquer, il y a donc chez cette espèce un réel dismorhisme, qui nous permet d'identifier les mâles des femelles aisément.
Puis il faut savoir, que ces caméléons sont insectivores, d'ailleurs ici il venait juste de projeter sa langue plus que très rapidement afin d'atteindre sa proie et de le manger.
Ici, l'individu semblait peu craintif. Celui-ci ne semblait pas être déranger outre mesure par ma présence.
Bien évidemment, elle m'observait toujours du coin de l’œil mais à continuer sa petite vie, sans se préoccuper de moi.
Enfin, la majeure partie du temps où je l'ai observé.
Ici, elle commençait à se déplacer pour rejoindre un grand arbre.
Mais la lumière diminuant, je n'ai pu photographier la totalité de son déplacement.
Je profite de l'occasion, pour vous signifier que l'utilisation du flash ici est à proscrire puisqu'il entraînera la mort de l'animal.
Enfin, il est l'heure pour moi de vous dire "à bientôt" en espérant que cette article ainsi que ses photos vous aient plu.