Aujourd'hui, j'aimerai revenir sur une espèce de grillon déjà présenté également. Il s'agit du Grillon des jonchères (Trigonidium cicindeloides (Rambur, 1839)).
Pour la petite histoire, ces photos ont également été prises aux abords d'une ravine sèche à Saint-Philippe.
Tout d'abord, ce jour là j'ai observé un individu juvénile. Ce qui m'a frappé c'est qu'à cette âge les couleurs de celui-ci sont plus pâles que la forme adulte.
J'ai noté également que cet individu était moins mobile et surtout moins craintif que les adultes que j'avais déjà rencontré.
Le fait que celui-ci soit moins actif m'a été bénéfique dans la mesure où il était plus facile à photographier que les autres.
Contrairement aux larves d'Oedipodes émeraudine observées le même jour, sur le même site, j'ai pu également observer des adultes.
Ici, je voulais vous illustrer la difficulté de les observer, puisque ceux-ci se cachent très facilement dans les hautes herbes. Ainsi, avec sa petite taille cela est un peu compliqué de bien l'observer.
Heureusement, d'un autre côté, ses couleurs vives, par rapport à la végétation dans laquelle ils vivent, nous aident énormément à l'apercevoir.
Une fois aperçu, généralement lorsque vous en apercevez un, vous pouvez être presque sûre qu'il y en ait d'autre, comme ici.
Ce jour là, j'ai pu observer et photographier un individu a qui il manquait une patte.
Comme vous pouvez le voir, l'individu arrivé à l'âge adulte évolue avec une patte postérieure, alors que celle-ci lui permet d'effectuer des sauts.
Pour autant cela ne l'empêche pas de se balader et de vivre. Malheureusement, je ne saurai vous dire si cette patte était manquante dès sa naissance ou si cela est dû à un accident.
Je retiendrai ici, que cette espèce de grillon semble s'adapter en cas d'handicap.
Pour terminer, si vous vous demandiez de quoi se nourrissent ces Grillons maintenant vous en avez une idée, je pense.