Aujourd'hui, tout comme hier, c'est un article rectifié que je vous propose.
En effet, j'avais partagé avec vous ces clichés en vous présentant cet individu comme étant une variété de cicadelle de type Empoasca. Or tout comme hier, il s'agit d'une punaise Taylorilygus apicalis (Fieber, 1861).
Pour la petite histoire, je vous disais à l'époque que j"avais photographié cet individu dans l'ignorance qu'un tel insecte existait. J'était alors dans un jardin d'un particulier à Cilaos.
Je vous expliquais également que nous étions en présence d'un insecte de l'ordre des hémiptères et qu'Il faisait parti des espèces ravageurs de type piqueur-suceur. Ici j'avais presque raison sur toute la ligne.
Dans la mesure où il s'agit bien d'un hémiptère mais si c'est un nuisible pour les végétaux ce n'est pas un ravageur de type piqueur-suceur, c'est juste un piqueur.
Ainsi j'ajoutais que pour ceux pour qui le type piqueur-suceur faisait peur, (comme pour moi), je vous rassurais en vous expliquant, qu'il ne s'attaquait pas à l'Homme mais les feuilles des cultures maraîchères. Sur ce point cela reste d'actualité pour cet insecte piqueur.
Ensuite, je continuais en vous donnant des informations sur le nombre de cicadelle de ce type était présente à la Réunion et je faisais un comparatif avec une cicadelle très destructrices et je terminais sur ce en point en relativisant la nuisibilité de celle-là.
Bien évidemment, cela n'est pas exact et adéquat ici. Tout comme le fait, où je continuais en vous expliquant que pour le coup ce n'était pas parce qu'une espèce de cicadelle était destructrice que toutes l'étaient. Alors qu'en fait il n'y avait qu'une minorité qui l'était au final.
Le constat qu'à la Réunion, il ne me semblait pas avoir entendu parler d'un plan contre les cicadelles par exemple, alors que dans d'autres pays, ils essayaient de limiter sa population.
De plus, je n'avais jamais entendu parler de cette espèce avant de la retrouver dans un jardin d'un particulier, tout cela étant plus d'actualité à partir du moment où cet individu était une punaise et non pas une cicadelle.
Aujourd'hui, je ne sais pas comment j'ai pu émettre l'idée que cela puisque être une cicadelle est reconnaissable de part leur paires de pattes poilues ce qui n'était pas le cas ici. Tout comme la forme et la taille des antennes ne correspondait pas du tout. Je dirai juste pour ma défense qu'à l'époque je débutais et que je venais d'apprendre l'existence des cicadelles.
S'agissant de notre punaise Taylorilygus apicalis (Fieber, 1861), c'est donc un hémiptère de la famille des Miridae. Ainsi c'est donc une punaise qui se nourrit de plante, de végétaux de façon générale. C'est une punaise des plantes, des feuilles tout comme celle d'hier d'ailleurs.
Il faut savoir que leur taille n'excède pas le centimètre et demi et que leurs yeux sont plus que visibles de part leur grosseur.
Avant de terminer, que ces pattes fines et ses antennes épaisses sont également caractéristiques de cette famille.
Enfin c'est sur ces quelques mots et clichés que je dois vous dire "à bientôt" en espérant que cet article ainsi que ses clichés vous aient plu.