Aujourd'hui, j'aimerai revenir sur un reptile que nous connaissons bien. Il s'agit une fois encore du Caméléon panthère (Furcifer pardalis (Cuvier, 1829)).
Pour la petite histoire, ces photos ont été prises à l'Îlet Furcy, petite localité de la commune de Saint-Louis.
Certaines personnes doivent se demander pourquoi un énième article sur cette espèce ?
Je leur répondrai qu'il fallait absolument que je partage ces clichés avec vous surtout celui juste au-dessus car ici vous pouvez mieux apprécier la possibilité de vision d'un oeil de caméléon qui est de 180 degrès. Ainsi sans bouger la tête se dernier peut nous observer.
Avec l'individu qui se promenait dans le lit de la rivière vous avez pu constater que cette espèce a une vision horizontale de 180 degrès à chaque oeil. Ici vous pouvez observer que chaque oeil possède galement une vision verticale à 180 degrès.
La combinaison de la vision de ses yeux lui confert une grande capacité de vision, puisque seule la partie de son dos n'est pas couverte par celle-ci.
Outre son grand angle de vue, cela est très étonnant pour moi de retrouver autant d'individus sur une si petite surface. L'Endormi étant un reptile très territoriale, il devrait être moins nombreux, après cela ne me déplaît pas puisque cela me donne beaucoup d'options pour les photographier.
Ce qui m'a étonné de prime abord, dans cette petite forêt, c'est leur présence.
Il est vrai qu'il pouvait arriver d'en croiser sur la route menant à Cilaos mais de là à observer un groupe de specimen, j'étais loin d'imaginer. Même s'il est vrai que ce lieu leur est tout à fait approprié.
Sachant qu'avant cet endroit n'était pas vraiment accessible et connu.
En fait, l'année dernière pendant la période cyclonique la route de Cilaos n'a pas tenu et une nouvelle portion a été créée de l'autre côté de la rivière afin que la circulation puisse s'effectuer.
Depuis petit à petit, ce lieu devient un site de pique nique dominicale où les petits s'amusent dans la rivière pendant que les adultes profitent d'être entre amis ou en famille.
Finalement si nous avons une nouvelle air de pique nique je me demande si cette nouvelle fréquentation de ce lieu ne serait pas au détriment de ces individus.
Après mes inquiétudes ne semblent pas être justifiées puisqu'au niveau de la rivière Langevin la forte fréquention des berges n'empêchent pas cette espèce d'y vivre.
Finalement, à l'image de cette cohabitation, il semblerait que ce reptile puisse s'adapter à notre présence. Il faut juste les laisser la végétation qu'il lui faut pour vivre.
Enfin, il est l'heure pour moi de vous dire "à bientôt" en espérant que cet article, ainsi que ses photos, vous aient plu.