Aujourd'hui, j'aimerai vous présenter un bulbille d'une espèce que je vous ai déjà présentée. Il s'agit du bulbille du Choca vert (Furcraea foetida (L.) (Haw., 1812)).
Pour la petite histoire, ces photos ont été prises à l'Ilet Furcy, petite localité de Saint-Louis.
Il y a deux jours de cela, je vous présentais la fleur du Choca vert, comme étant une fleur stérile. Je vous disais également que le Choca vert était une espèce envahissante de plus haut niveau à la Réunion et je vous avais laissé sans vous expliquer comment l'espèce pouvait se multiplier avec une fleur stérile, n'apparaissant qu'une seule fois dans la vie du specimen, pouvait se proliférer au point d'être répertoriées comme une espèce envahissante de plus haut niveau.
En fait, il faut savoir qu'après les fleurs de ce dernier devrait apparaître un fruit. Mais le pollinisateur de ses fleurs étant absent de notre île, cette espèce ne produit pas de fruit. Mais il produit des bulbilles.
Ceux sont ces bulbilles, qui sont tout simplement des bourgeons de remplacement, qui assurent la prolifération de l'espèce. Comme vous pouvez le voir, au vu du nombre de bulbilles qu'un seul spécimen produit, il semblerait que cela fut facile pour le Choca vert d'envahir littéralement les espaces autour de lui. L'exemple le plus flagrants ceux sont les specimens présents sur nos belles falaises.
Avant de terminer, il faut savoir que ces bulbilles sont plus efficaces que les graines produites, de façon générale, par ce genre d'espèce. En effet, celles-ci peuvent assurer la reproduction de l'espèce sans aucun accroc. Après comparées aux graines, elles sont moins éparpiller au gré du vent, dans la mesure où elle sont beaucoup plus grosses que ces dernières.
Enfin, il est l'heure pour moi de vous dire "à bientôt" en espérant que cet article, ainsi que ses photos, vous aient plu.