Aujourd'hui, j'aimerai vous présenter une bête que nous retrouvons sur notre île également. Il s'agit du Scorpion Isometrus maculatus (De Geer, 1778).
Pour la petite histoire, ces photos ont été prises à Saint-Pierre.
Aujourd'hui, j'avoue que je suis fière de vous présenter un scorpion, depuis le temps que je recherchais ce dernier, tout comme la couleuvre d'ailleurs que j'ai fortement envie de vous présenter mais que je ne trouve pas.
Je suis encore plus fière de moi car cette rencontre est le fruit d'un total hasard, ainsi pour une fois que je ne le recherchais pas, je l'ai trouvé.
Cette rencontre fortuite je ne m'y attendais pas, dans la mesure où j'étais sortie sans mon équipement pour une fois. En fait, je suis allée recueillir quelques branchages pour fabriquer une boîte et c'est en souhaitant éliminer les déchets de ma trouvaille du jour que ce dernier est tombé entre mes jambes. Inutile de vous dire que j'ai eu plus que très peur et que je me suis transformée en Flash pour le capturer.
Le seul contenant que j'ai trouvé était une barquette qui a bien fait son job de le retenir. Après il est vrai que pour le photographier j'ai eu du mal, car étant à l'extérieure et ne voulant pas l'introduire dans la maison, j'ai subi quelques bouffades de vent qui ont bien failli renverser ma barquette sur mes pieds. D'où les cales que vous pouvez apercevoir autour de la barquette.
C'est ainsi qu'en recherchant la seule espèce de Scorpion répertoriée à la Réunion, un peu partout sur l'île, je l'ai rencontré tout bêtement chez moi. D'ailleurs, c'est moi même qui l'ai ramener sans savoir qu'il serait caché dans la paille de coco que j'ai pu ramasser au sol.
Bien évidemment, je l'ai photographié et lorsque la séance était terminée, je me suis empressée de refermer le couvercle, troué aupréalable, et de le relacher dans son milieu qui était en fait Grand Anse, à Petite-Ile.
Ici, je précise qu'il a été mis dans une boîte du fait que ce dernier peut piquer l'Homme alors ne souhaitant pas me faire piquer j'ai pris mes précautions. Il faut savoir cependant que ce scorpion produit un venin mais qui n'est pas mortel pour l'Homme. En cas de piqûre cela risque seulement d'être très douloureux.
Tout en sachant également que je ne souhaitais pas qu'il se cache et que je sois obliger de cohabiter avec lui jusqu'à ce que je le retrouve. L'animal n'a biensûre subi aucun sévisse, mise à part surement un petit stress d'être enfermer mais celà n'a pas duré plus de deux heures.
Lorsque j'ai effectué mes recherches sur ce dernier, j'ai fait une découverte personnelle car je ne sais pas vous, mais je n'aurais jamais pensé qu'un scorpion soit un Arachnide et que par conséquent qu'il soit de la même classe que les araignées.
En y regardant de plus près, ils ont huit pattes, les deux pinces à l'avant peuvent s'apparenter aux deux crochets des araignées et finalement il n'y a que la forme générale mais surtout la queue de ce dernier qui diffère.
Pour la question de taille ce specimen devait mesurer au moins quatre à cinq centimètre.
Après avoir appris le fait que ce dernier était un arachnide, j'ai découvert qu'il ne pondait pas des oeufs mais qu'ils étaient vivipares comme nous.
Ainsi après la naissance des petits, ces derniers migrent sur le dos de leur mère pour se développer un peu plus pendant au moins dix jours et tout comme les serpents ils vont muer au fil du temps.
Ce n'est qu'après avoir eu cette information et trouvant le dos de mon spéciment bizarre que je me suis mise à aggrandir les clichés que j'avais pris. Pour découvrir ...
Pour découvrir qu'au moins dix sept petits (j'ai compté les queues) se baladaient, avec pour le coup la femelle, dans ma barquette. Je vous avoue que cette découverte m'a fait froid dans le dos.
Mais en prenant des clichés je me suis aperçue que finalement ce scorpion semblait plus craintif que moi et qu'il n'a jamais chercher la confrontation. Ce qui ne m'a pas empêché d'être très prudente pour manipuler la boîte.
Il est à noter que si j'ai compter dix-sept individus sur son dos, il faut savoir qu'une femelle scorpion peut donner naissance à une trentaines de petits pour une gestation qui dure trois mois. Ce qui signifie, je pense, qu'il faut les éloigner des habitations dès que sa présence est constatée.
S'agissant de ce scorpion brun ou en règle générale, il faut savoir que ce genre d'animal est très friand des endroits humides et se nourrit d'insectes surtout la nuit. Craintif, si vous le rencontrer dans la nature vous n'aurez qu'à le laisser s'en aller car il est vraisemblable qu'il ne vous attaquera pas.
Avant de terminer, je vous laisse un agrandi d'un cliché comme cela, si vous le souhaitez, vous aussi vous pourrez compter combien de petits étaient présents sur le dos de cette femelle.
Vous pourrez donner vos réponses via les commentaires bien évidemment.
Enfin, il est l'heure pour moi de vous dire "à bientôt" en espérant que cet article, ainsi que ses photos, vous aient plu.